Face à l’incertitude, aux mutations que l’humanité doit affronter pour assurer sa survie et celle d’une planète qui souffre, aux désordres géopolitiques, à la guerre économique qui s’amplifie, aux crises sanitaires d’hier et à celles de demain… émergent partout des réflexes anxiogènes qui se traduisent par la nécessité de se protéger et de protéger ses proches.

Cette quête du prendre soin, de soi, de sa famille, de son travail, de son environnement, de la planète, s’inscrit dans une circularité des échanges en proximité qui laisse peu de place à la pensée globale et systémique d’un monde ouvert et généreux. On assiste à un retour du penser et agir local. Le développement des nationalismes et des communautarismes s’inscrit dans cette approche.

Comment panser les plaies du Monde ?
Quels sont les nouveaux espaces de l’altérité dans un monde en souffrance ?
Comment articuler bien-être et développement dans un monde où tout semble s’accélérer ?
Comment bâtir un nouveau récit, s’inscrire dans un mouvement de progrès, embarquer dans de nouveaux imaginaires socles de nouvelles utopies ?

A l’heure des réseaux sociaux, quels rôles pour l’humanisme, l’altruisme pour rêver ensemble d’un monde plus juste, plus équitable, plus partageur… Dans ce contexte, comment ne pas s’interroger sur les contours du leader humaniste, et ce que cela implique dans la manière d’embarquer, de fédérer, de manager… Quel rôle peuvent avoir les organisations dans la prise en compte des fragilités, pour les repérer, les prévenir, les accompagner… en articulant lien social et intelligence artificielle, en repoussant les frontières de l’intérêt général et du bien commun dans lesquels l’entreprise a un rôle moteur à jouer.

Cette Université 2025 s’inscrit dans le cadre de l’année de la santé mentale mais aussi celle de l’économie sociale et solidaire à Bordeaux qui accueille en octobre le forum mondial de l’ESS.